Il n’y a pas de voleur sans soutireur.

On nous doit la vérité : la grandeur de l’Afrique est inestimable et ne se compte pas en Yens, en dollars, en Euros et encore moins en Francs CFA.

Quand un inculte hongrois de merde vient insulter l’Afrique devant un public anesthésié et sans couille je ne sais toujours pas vers qui porte le plus ma colère. 😠😠😠😠

Transcription du discours de Dakar, prononcé le 26 Juillet 2007 par Nicolas Sarkozy:

« Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de remercier d’abord le gouvernement et le peuple sénégalais de leur accueil si chaleureux. Permettez-moi de remercier l’université de Dakar qui me permet pour la première fois de m’adresser à l’élite de la jeunesse africaine en tant que Président de la République française.

Je suis venu vous parler avec la franchise et la sincérité que l’on doit à des amis que l’on aime et que l’on respecte. J’aime l’Afrique, je respecte et j’aime les Africains.

Entre le Sénégal et la France, l’histoire a tissé les liens d’une amitié que nul ne peut défaire. Cette amitié est forte et sincère. C’est pour cela que j’ai souhaité adresser, de Dakar, le salut fraternel de la France à l’Afrique tout entière.

Je veux, ce soir, m’adresser à tous les Africains qui sont si différents les uns des autres, qui n’ont pas la même langue, qui n’ont pas la même religion, qui n’ont pas les mêmes coutumes, qui n’ont pas la même culture, qui n’ont pas la même histoire et qui pourtant se reconnaissent les uns les autres comme des Africains. Là réside le premier mystère de l’Afrique.

Oui, je veux m’adresser à tous les habitants de ce continent meurtri, et, en particulier, aux jeunes, à vous qui vous êtes tant battus les uns contre les autres et souvent tant haïs, qui parfois vous combattez et vous haïssez encore mais qui pourtant vous reconnaissez comme frères, frères dans la souffrance, frères dans l’humiliation, frères dans la révolte, frères dans l’espérance, frères dans le sentiment que vous éprouvez d’une destinée commune, frères à travers cette foi mystérieuse qui vous rattache à la terre africaine, foi qui se transmet de génération en génération et que l’exil lui-même ne peut effacer.

Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour pleurer avec vous sur les malheurs de l’Afrique. Car l’Afrique n’a pas besoin de mes pleurs.

Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour m’apitoyer sur votre sort parce que votre sort est d’abord entre vos mains. Que feriez-vous, fière jeunesse africaine de ma pitié ?

Je ne suis pas venu effacer le passé car le passé ne s’efface pas.

Je ne suis pas venu nier les fautes ni les crimes car il y a eu des fautes et il y a eu des crimes.

Il y a eu la traite négrière, il y a eu l’esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l’homme, ce fut un crime contre l’humanité tout entière.

Et l’homme noir qui éternellement « entend de la cale monter les malédictions enchaînées, les hoquettements des mourants, le bruit de l’un d’entre eux qu’on jette à la mer ». Cet homme noir qui ne peut s’empêcher de se répéter sans fin « Et ce pays cria pendant des siècles que nous sommes des bêtes brutes ». Cet homme noir, je veux le dire ici à Dakar, a le visage de tous les hommes du monde.

Cette souffrance de l’homme noir, je ne parle pas de l’homme au sens du sexe, je parle de l’homme au sens de l’être humain et bien sûr de la femme et de l’homme dans son acceptation générale. Cette souffrance de l’homme noir, c’est la souffrance de tous les hommes. Cette blessure ouverte dans l’âme de l’homme noir est une blessure ouverte dans l’âme de tous les hommes.

Mais nul ne peut demander aux générations d’aujourd’hui d’expier ce crime perpétré par les générations passées. Nul ne peut demander aux fils de se repentir des fautes de leurs pères.

Jeunes d’Afrique, je ne suis pas venu vous parler de repentance. Je suis venu vous dire que je ressens la traite et l’esclavage comme des crimes envers l’humanité. Je suis venu vous dire que votre déchirure et votre souffrance sont les nôtres et sont donc les miennes.

Je suis venu vous proposer de regarder ensemble, Africains et Français, au-delà de cette déchirure et au-delà de cette souffrance.

Je suis venu vous proposer, jeunes d’Afrique, non d’oublier cette déchirure et cette souffrance qui ne peuvent pas être oubliées, mais de les dépasser.

Je suis venu vous proposer, jeunes d’Afrique, non de ressasser ensemble le passé mais d’en tirer ensemble les leçons afin de regarder ensemble l’avenir.

Je suis venu, jeunes d’Afrique, regarder en face avec vous notre histoire commune.

L’Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur. On s’est entretué en Afrique au moins autant qu’en Europe. Mais il est vrai que jadis, les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu’ils devaient penser, ce qu’ils devaient croire, ce qu’ils devaient faire. Ils ont coupé vos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Ils ont désenchanté l’Afrique.

Ils ont eu tort.

Ils n’ont pas vu la profondeur et la richesse de l’âme africaine. Ils ont cru qu’ils étaient supérieurs, qu’ils étaient plus avancés, qu’ils étaient le progrès, qu’ils étaient la civilisation.

Ils ont eu tort.

Ils ont voulu convertir l’homme africain, ils ont voulu le façonner à leur image, ils ont cru qu’ils avaient tous les droits, ils ont cru qu’ils étaient tout puissants, plus puissants que les dieux de l’Afrique, plus puissants que l’âme africaine, plus puissants que les liens sacrés que les hommes avaient tissés patiemment pendant des millénaires avec le ciel et la terre d’Afrique, plus puissants que les mystères qui venaient du fond des âges.

Ils ont eu tort.

Ils ont abîmé un art de vivre. Ils ont abîmé un imaginaire merveilleux. Ils ont abîmé une sagesse ancestrale.

Ils ont eu tort.

Ils ont créé une angoisse, un mal de vivre. Ils ont nourri la haine. Ils ont rendu plus difficile l’ouverture aux autres, l’échange, le partage parce que pour s’ouvrir, pour échanger, pour partager, il faut être assuré de son identité, de ses valeurs, de ses convictions. Face au colonisateur, le colonisé avait fini par ne plus avoir confiance en lui, par ne plus savoir qui il était, par se laisser gagner par la peur de l’autre, par la crainte de l’avenir.

Le colonisateur est venu, il a pris, il s’est servi, il a exploité, il a pillé des ressources, des richesses qui ne lui appartenaient pas. Il a dépouillé le colonisé de sa personnalité, de sa liberté, de sa terre, du fruit de son travail.

Il a pris mais je veux dire avec respect qu’il a aussi donné. Il a construit des ponts, des routes, des hôpitaux, des dispensaires, des écoles. Il a rendu féconde des terres vierges, il a donné sa peine, son travail, son savoir. Je veux le dire ici, tous les colons n’étaient pas des voleurs, tous les colons n’étaient pas des exploiteurs.

Il y avait parmi eux des hommes mauvais mais il y avait aussi des hommes de bonne volonté, des hommes qui croyaient remplir une mission civilisatrice, des hommes qui croyaient faire le bien. Ils se trompaient mais certains étaient sincères. Ils croyaient donner la liberté, ils créaient l’aliénation. Ils croyaient briser les chaînes de l’obscurantisme, de la superstition, de la servitude. Ils forgeaient des chaînes bien plus lourdes, ils imposaient une servitude plus pesante, car c’étaient les esprits, c’étaient les âmes qui étaient asservis. Ils croyaient donner l’amour sans voir qu’ils semaient la révolte et la haine.

La colonisation n’est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l’Afrique. Elle n’est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux. Elle n’est pas responsable des génocides. Elle n’est pas responsable des dictateurs. Elle n’est pas responsable du fanatisme. Elle n’est pas responsable de la corruption, de la prévarication. Elle n’est pas responsable des gaspillages et de la pollution.

Mais la colonisation fut une grande faute qui fut payée par l’amertume et la souffrance de ceux qui avaient cru tout donner et qui ne comprenaient pas pourquoi on leur en voulait autant.

La colonisation fut une grande faute qui détruisit chez le colonisé l’estime de soi et fit naître dans son cœur cette haine de soi qui débouche toujours sur la haine des autres.

La colonisation fut une grande faute mais de cette grande faute est né l’embryon d’une destinée commune. Et cette idée me tient particulièrement à cœur.

La colonisation fut une faute qui a changé le destin de l’Europe et le destin de l’Afrique et qui les a mêlés. Et ce destin commun a été scellé par le sang des Africains qui sont venus mourir dans les guerres européennes.

Et la France n’oublie pas ce sang africain versé pour sa liberté.

Nul ne peut faire comme si rien n’était arrivé.

Nul ne peut faire comme si cette faute n’avait pas été commise.

Nul ne peut faire comme si cette histoire n’avait pas eu lieu.

Pour le meilleur comme pour le pire, la colonisation a transformé l’homme africain et l’homme européen.

Jeunes d’Afrique, vous êtes les héritiers des plus vieilles traditions africaines et vous êtes les héritiers de tout ce que l’Occident a déposé dans le cœur et dans l’âme de l’Afrique.

Jeunes d’Afrique, la civilisation européenne a eu tort de se croire supérieure à celle de vos ancêtres, mais désormais la civilisation européenne vous appartient aussi.

Jeunes d’Afrique, ne cédez pas à la tentation de la pureté parce qu’elle est une maladie, une maladie de l’intelligence, et qui est ce qu’il y a de plus dangereux au monde.

Jeunes d’Afrique, ne vous coupez pas de ce qui vous enrichit, ne vous amputez pas d’une part de vous-même. La pureté est un enfermement, la pureté est une intolérance. La pureté est un fantasme qui conduit au fanatisme.

Je veux vous dire, jeunes d’Afrique, que le drame de l’Afrique n’est pas dans une prétendue infériorité de son art, sa pensée, de sa culture. Car, pour ce qui est de l’art, de la pensée et de la culture, c’est l’Occident qui s’est mis à l’école de l’Afrique.

L’art moderne doit presque tout à l’Afrique. L’influence de l’Afrique a contribué à changer non seulement l’idée de la beauté, non seulement le sens du rythme, de la musique, de la danse, mais même dit Senghor, la manière de marcher ou de rire du monde du XXème siècle.

Je veux donc dire, à la jeunesse d’Afrique, que le drame de l’Afrique ne vient pas de ce que l’âme africaine serait imperméable à la logique et à la raison. Car l’homme africain est aussi logique et raisonnable que l’homme européen.

C’est en puisant dans l’imaginaire africain que vous ont légué vos ancêtres, c’est en puisant dans les contes, dans les proverbes, dans les mythologies, dans les rites, dans ces formes qui, depuis l’aube des temps, se transmettent et s’enrichissent de génération en génération que vous trouverez l’imagination et la force de vous inventer un avenir qui vous soit propre, un avenir singulier qui ne ressemblera à aucun autre, où vous vous sentirez enfin libres, libres, jeunes d’Afrique d’être vous-mêmes, libre de décider par vous-mêmes.

Je suis venu vous dire que vous n’avez pas à avoir honte des valeurs de la civilisation africaine, qu’elles ne vous tirent pas vers le bas mais vers le haut, qu’elles sont un antidote au matérialisme et à l’individualisme qui asservissent l’homme moderne, qu’elles sont le plus précieux des héritages face à la déshumanisation et à l’aplatissement du monde.

Je suis venu vous dire que l’homme moderne qui éprouve le besoin de se réconcilier avec la nature a beaucoup à apprendre de l’homme africain qui vit en symbiose avec la nature depuis des millénaires.

Je suis venu vous dire que cette déchirure entre ces deux parts de vous-mêmes est votre plus grande force, et votre plus grande faiblesse selon que vous vous efforcerez ou non d’en faire la synthèse.

Mais je suis aussi venu vous dire qu’il y a en vous, jeunes d’Afrique, deux héritages, deux sagesses, deux traditions qui se sont longtemps combattues : celle de l’Afrique et celle de l’Europe.

Je suis venu vous dire que cette part africaine et cette part européenne de vous-mêmes forment votre identité déchirée.

Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, vous donner des leçons.

Je ne suis pas venu vous faire la morale.

Mais je suis venu vous dire que la part d’Europe qui est en vous est le fruit d’un grand péché d’orgueil de l’Occident mais que cette part d’Europe en vous n’est pas indigne.

Car elle est l’appel de la liberté, de l’émancipation et de la justice et de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Car elle est l’appel à la raison et à la conscience universelles.

Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles.

Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès.

Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne mais l’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable ou tout semble être écrit d’avance.

Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin.

Le problème de l’Afrique et permettez à un ami de l’Afrique de le dire, il est là. Le défi de l’Afrique, c’est d’entrer davantage dans l’histoire. C’est de puiser en elle l’énergie, la force, l’envie, la volonté d’écouter et d’épouser sa propre histoire.

Le problème de l’Afrique, c’est de cesser de toujours répéter, de toujours ressasser, de se libérer du mythe de l’éternel retour, c’est de prendre conscience que l’âge d’or qu’elle ne cesse de regretter, ne reviendra pas pour la raison qu’il n’a jamais existé.

Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance.

Le problème de l’Afrique, c’est que trop souvent elle juge le présent par rapport à une pureté des origines totalement imaginaire et que personne ne peut espérer ressusciter.

Le problème de l’Afrique, ce n’est pas de s’inventer un passé plus ou moins mythique pour s’aider à supporter le présent mais de s’inventer un avenir avec des moyens qui lui soient propres.

Le problème de l’Afrique, ce n’est pas de se préparer au retour du malheur, comme si celui-ci devait indéfiniment se répéter, mais de vouloir se donner les moyens de conjurer le malheur, car l’Afrique a le droit au bonheur comme tous les autres continents du monde.

Le problème de l’Afrique, c’est de rester fidèle à elle-même sans rester immobile.

Le défi de l’Afrique, c’est d’apprendre à regarder son accession à l’universel non comme un reniement de ce qu’elle est mais comme un accomplissement.

Le défi de l’Afrique, c’est d’apprendre à se sentir l’héritière de tout ce qu’il y a d’universel dans toutes les civilisations humaines.

C’est de s’approprier les droits de l’homme, la démocratie, la liberté, l’égalité, la justice comme l’héritage commun de toutes les civilisations et de tous les hommes.

C’est de s’approprier la science et la technique modernes comme le produit de toute l’intelligence humaine.

Le défi de l’Afrique est celui de toutes les civilisations, de toutes les cultures, de tous les peuples qui veulent garder leur identité sans s’enfermer parce qu’ils savent que l’enfermement est mortel.

Les civilisations sont grandes à la mesure de leur participation au grand métissage de l’esprit humain.

La faiblesse de l’Afrique qui a connu sur son sol tant de civilisations brillantes, ce fut longtemps de ne pas participer assez à ce grand métissage. Elle a payé cher, l’Afrique, ce désengagement du monde qui l’a rendue si vulnérable. Mais, de ses malheurs, l’Afrique a tiré une force nouvelle en se métissant à son tour. Ce métissage, quelles que fussent les conditions douloureuses de son avènement, est la vraie force et la vraie chance de l’Afrique au moment où émerge la première civilisation mondiale.

La civilisation musulmane, la chrétienté, la colonisation, au-delà des crimes et des fautes qui furent commises en leur nom et qui ne sont pas excusables, ont ouvert les cœurs et les mentalités africaines à l’universel et à l’histoire.

Ne vous laissez pas, jeunes d’Afrique, voler votre avenir par ceux qui ne savent opposer à l’intolérance que l’intolérance, au racisme que le racisme.

Ne vous laissez pas, jeunes d’Afrique, voler votre avenir par ceux qui veulent vous exproprier d’une histoire qui vous appartient aussi parce qu’elle fut l’histoire douloureuse de vos parents, de vos grands-parents et de vos aïeux.

N’écoutez pas, jeunes d’Afrique, ceux qui veulent faire sortir l’Afrique de l’histoire au nom de la tradition parce qu’une Afrique ou plus rien ne changerait serait de nouveau condamnée à la servitude.

N’écoutez pas, jeunes d’Afrique, ceux qui veulent vous empêcher de prendre votre part dans l’aventure humaine, parce que sans vous, jeunes d’Afrique qui êtes la jeunesse du monde, l’aventure humaine sera moins belle.

N’écoutez pas jeunes d’Afrique, ceux qui veulent vous déraciner, vous priver de votre identité, faire table rase de tout ce qui est africain, de toute la mystique, la religiosité, la sensibilité, la mentalité africaine, parce que pour échanger il faut avoir quelque chose à donner, parce que pour parler aux autres, il faut avoir quelque chose à leur dire.

Ecoutez plutôt, jeunes d’Afrique, la grande voix du Président Senghor qui chercha toute sa vie à réconcilier les héritages et les cultures au croisement desquels les hasards et les tragédies de l’histoire avaient placé l’Afrique.

Il disait, lui l’enfant de Joal, qui avait été bercé par les rhapsodies des griots, il disait : « nous sommes des métis culturels, et si nous sentons en nègres, nous nous exprimons en français, parce que le français est une langue à vocation universelle, que notre message s’adresse aussi aux Français et aux autres hommes ».

Il disait aussi : « le français nous a fait don de ses mots abstraits -si rares dans nos langues maternelles. Chez nous les mots sont naturellement nimbés d’un halo de sève et de sang ; les mots du français eux rayonnent de mille feux, comme des diamants. Des fusées qui éclairent notre nuit ».

Ainsi parlait Léopold Senghor qui fait honneur à tout ce que l’humanité comprend d’intelligence. Ce grand poète et ce grand Africain voulait que l’Afrique se mit à parler à toute l’humanité et lui écrivait en français des poèmes pour tous les hommes.

Ces poèmes étaient des chants qui parlaient, à tous les hommes, d’êtres fabuleux qui gardent des fontaines, chantent dans les rivières et qui se cachent dans les arbres.

Des poèmes qui leur faisaient entendre les voix des morts du village et des ancêtres.

Des poèmes qui faisaient traverser des forêts de symboles et remonter jusqu’aux sources de la mémoire ancestrale que chaque peuple garde au fond de sa conscience comme l’adulte garde au fond de la sienne le souvenir du bonheur de l’enfance.

Car chaque peuple a connu ce temps de l’éternel présent, où il cherchait non à dominer l’univers mais à vivre en harmonie avec l’univers. Temps de la sensation, de l’instinct, de l’intuition. Temps du mystère et de l’initiation. Temps mystique ou le sacré était partout, où tout était signes et correspondances. C’est le temps des magiciens, des sorciers et des chamanes. Le temps de la parole qui était grande, parce qu’elle se respecte et se répète de génération en génération, et transmet, de siècle en siècle, des légendes aussi anciennes que les dieux.

L’Afrique a fait se ressouvenir à tous les peuples de la terre qu’ils avaient partagé la même enfance. L’Afrique en a réveillé les joies simples, les bonheurs éphémères et ce besoin, ce besoin auquel je crois moi-même tant, ce besoin de croire plutôt que de comprendre, ce besoin de ressentir plutôt que de raisonner, ce besoin d’être en harmonie plutôt que d’être en conquête.

Ceux qui jugent la culture africaine arriérée, ceux qui tiennent les Africains pour de grands enfants, tous ceux-là ont oublié que la Grèce antique qui nous a tant appris sur l’usage de la raison avait aussi ses sorciers, ses devins, ses cultes à mystères, ses sociétés secrètes, ses bois sacrés et sa mythologie qui venait du fond des âges et dans laquelle nous puisons encore, aujourd’hui, un inestimable trésor de sagesse humaine.

L’Afrique qui a aussi ses grands poèmes dramatiques et ses légendes tragiques, en écoutant Sophocle, a entendu une voix plus familière qu’elle ne l’aurait crû et l’Occident a reconnu dans l’art africain des formes de beauté qui avaient jadis été les siennes et qu’il éprouvait le besoin de ressusciter.

Alors entendez, jeunes d’Afrique, combien Rimbaud est africain quand il met des couleurs sur les voyelles comme tes ancêtres en mettaient sur leurs masques, « masque noir, masque rouge, masque blanc–et-noir ».

Ouvrez les yeux, jeunes d’Afrique, et ne regardez plus, comme l’ont fait trop souvent vos aînés, la civilisation mondiale comme une menace pour votre identité mais la civilisation mondiale comme quelque chose qui vous appartient aussi.

Dès lors que vous reconnaîtrez dans la sagesse universelle une part de la sagesse que vous tenez de vos pères et que vous aurez la volonté de la faire fructifier, alors commencera ce que j’appelle de mes vœux, la Renaissance africaine.

Dès lors que vous proclamerez que l’homme africain n’est pas voué à un destin qui serait fatalement tragique et que, partout en Afrique, il ne saurait y avoir d’autre but que le bonheur, alors commencera la Renaissance africaine.

Dès lors que vous, jeunes d’Afrique, vous déclarerez qu’il ne saurait y avoir d’autres finalités pour une politique africaine que l’unité de l’Afrique et l’unité du genre humain, alors commencera la Renaissance africaine.

Dès lors que vous regarderez bien en face la réalité de l’Afrique et que vous la prendrez à bras le corps, alors commencera la Renaissance africaine. Car le problème de l’Afrique, c’est qu’elle est devenue un mythe que chacun reconstruit pour les besoins de sa cause.

Et ce mythe empêche de regarder en face la réalité de l’Afrique.

La réalité de l’Afrique, c’est une démographie trop forte pour une croissance économique trop faible.

La réalité de l’Afrique, c’est encore trop de famine, trop de misère.

La réalité de l’Afrique, c’est la rareté qui suscite la violence.

La réalité de l’Afrique, c’est le développement qui ne va pas assez vite, c’est l’agriculture qui ne produit pas assez, c’est le manque de routes, c’est le manque d’écoles, c’est le manque d’hôpitaux.

La réalité de l’Afrique, c’est un grand gaspillage d’énergie, de courage, de talents, d’intelligence.

La réalité de l’Afrique, c’est celle d’un grand continent qui a tout pour réussir et qui ne réussit pas parce qu’il n’arrive pas à se libérer de ses mythes.

La Renaissance dont l’Afrique a besoin, vous seuls, Jeunes d’Afrique, vous pouvez l’accomplir parce que vous seuls en aurez la force.

Cette Renaissance, je suis venu vous la proposer. Je suis venu vous la proposer pour que nous l’accomplissions ensemble parce que de la Renaissance de l’Afrique dépend pour une large part la Renaissance de l’Europe et la Renaissance du monde.

Je sais l’envie de partir qu’éprouvent un si grand nombre d’entre vous confrontés aux difficultés de l’Afrique.

Je sais la tentation de l’exil qui pousse tant de jeunes Africains à aller chercher ailleurs ce qu’ils ne trouvent pas ici pour faire vivre leur famille.

Je sais ce qu’il faut de volonté, ce qu’il faut de courage pour tenter cette aventure, pour quitter sa patrie, la terre où l’on est né, où l’on a grandi, pour laisser derrière soi les lieux familiers où l’on a été heureux, l’amour d’une mère, d’un père ou d’un frère et cette solidarité, cette chaleur, cet esprit communautaire qui sont si forts en Afrique.

Je sais ce qu’il faut de force d’âme pour affronter le dépaysement, l’éloignement, la solitude.

Je sais ce que la plupart d’entre eux doivent affronter comme épreuves, comme difficultés, comme risques.

Je sais qu’ils iront parfois jusqu’à risquer leur vie pour aller jusqu’au bout de ce qu’ils croient être leur rêve.

Mais je sais que rien ne les retiendra.

Car rien ne retient jamais la jeunesse quand elle se croit portée par ses rêves.

Je ne crois pas que la jeunesse africaine ne soit poussée à partir que pour fuir la misère.

Je crois que la jeunesse africaine s’en va parce que, comme toutes les jeunesses, elle veut conquérir le monde.

Comme toutes les jeunesses, elle a le goût de l’aventure et du grand large.

Elle veut aller voir comment on vit, comment on pense, comment on travaille, comment on étudie ailleurs.

L’Afrique n’accomplira pas sa Renaissance en coupant les ailes de sa jeunesse. Mais l’Afrique a besoin de sa jeunesse.

La Renaissance de l’Afrique commencera en apprenant à la jeunesse africaine à vivre avec le monde, non à le refuser.

La jeunesse africaine doit avoir le sentiment que le monde lui appartient comme à toutes les jeunesses de la terre.

La jeunesse africaine doit avoir le sentiment que tout deviendra possible comme tout semblait possible aux hommes de la Renaissance.

Alors, je sais bien que la jeunesse africaine, ne doit pas être la seule jeunesse du monde assignée à résidence. Elle ne peut pas être la seule jeunesse du monde qui n’a le choix qu’entre la clandestinité et le repliement sur soi.

Elle doit pouvoir acquérir, hors, d’Afrique la compétence et le savoir qu’elle ne trouverait pas chez elle.

Mais elle doit aussi à la terre africaine de mettre à son service les talents qu’elle aura développés. Il faut revenir bâtir l’Afrique ; il faut lui apporter le savoir, la compétence le dynamisme de ses cadres. Il faut mettre un terme au pillage des élites africaines dont l’Afrique a besoin pour se développer.

Ce que veut la jeunesse africaine c’est de ne pas être à la merci des passeurs sans scrupules qui jouent avec votre vie.

Ce que veut la jeunesse d’Afrique, c’est que sa dignité soit préservée.

C’est pouvoir faire des études, c’est pouvoir travailler, c’est pouvoir vivre décemment. C’est au fond, ce que veut toute l’Afrique. L’Afrique ne veut pas de la charité. L’Afrique ne veut pas d’aide. L’Afrique ne veut pas de passe-droit.

Ce que veut l’Afrique et ce qu’il faut lui donner, c’est la solidarité, la compréhension et le respect.

Ce que veut l’Afrique, ce n’est pas que l’on prenne son avenir en main, ce n’est pas que l’on pense à sa place, ce n’est pas que l’on décide à sa place.

Ce que veut l’Afrique est ce que veut la France, c’est la coopération, c’est l’association, c’est le partenariat entre des nations égales en droits et en devoirs.

Jeunesse africaine, vous voulez la démocratie, vous voulez la liberté, vous voulez la justice, vous voulez le Droit ? C’est à vous d’en décider. La France ne décidera pas à votre place. Mais si vous choisissez la démocratie, la liberté, la justice et le Droit, alors la France s’associera à vous pour les construire.

Jeunes d’Afrique, la mondialisation telle qu’elle se fait ne vous plaît pas. L’Afrique a payé trop cher le mirage du collectivisme et du progressisme pour céder à celui du laisser-faire.

Jeunes d’Afrique vous croyez que le libre échange est bénéfique mais que ce n’est pas une religion. Vous croyez que la concurrence est un moyen mais que ce n’est pas une fin en soi. Vous ne croyez pas au laisser-faire. Vous savez qu’à être trop naïve, l’Afrique serait condamnée à devenir la proie des prédateurs du monde entier. Et cela vous ne le voulez pas. Vous voulez une autre mondialisation, avec plus d’humanité, avec plus de justice, avec plus de règles.

Je suis venu vous dire que la France la veut aussi. Elle veut se battre avec l’Europe, elle veut se battre avec l’Afrique, elle veut se battre avec tous ceux, qui dans le monde, veulent changer la mondialisation. Si l’Afrique, la France et l’Europe le veulent ensemble, alors nous réussirons. Mais nous ne pouvons pas exprimer une volonté votre place.

Jeunes d’Afrique, vous voulez le développement, vous voulez la croissance, vous voulez la hausse du niveau de vie.

Mais le voulez-vous vraiment ? Voulez-vous que cesse l’arbitraire, la corruption, la violence ? Voulez-vous que la propriété soit respectée, que l’argent soit investi au lieu d’être détourné ? Voulez-vous que l’État se remette à faire son métier, qu’il soit allégé des bureaucraties qui l’étouffent, qu’il soit libéré du parasitisme, du clientélisme, que son autorité soit restaurée, qu’il domine les féodalités, qu’il domine les corporatismes ? Voulez-vous que partout règne l’État de droit qui permet à chacun de savoir raisonnablement ce qu’il peut attendre des autres ?

Si vous le voulez, alors la France sera à vos côtés pour l’exiger, mais personne ne le voudra à votre place.

Voulez-vous qu’il n’y ait plus de famine sur la terre africaine ? Voulez-vous que, sur la terre africaine, il n’y ait plus jamais un seul enfant qui meure de faim ? Alors cherchez l’autosuffisance alimentaire. Alors développez les cultures vivrières. L’Afrique a d’abord besoin de produire pour se nourrir. Si c’est ce que vous voulez, jeunes d’Afrique, vous tenez entre vos mains l’avenir de l’Afrique, et la France travaillera avec vous pour bâtir cet avenir.

Vous voulez lutter contre la pollution ? Vous voulez que le développement soit durable ? Vous voulez que les générations actuelles ne vivent plus au détriment des générations futures ? Vous voulez que chacun paye le véritable coût de ce qu’il consomme ? Vous voulez développer les technologies propres ? C’est à vous de le décider. Mais si vous le décidez, la France sera à vos côtés.

Vous voulez la paix sur le continent africain ? Vous voulez la sécurité collective ? Vous voulez le règlement pacifique des conflits ? Vous voulez mettre fin au cycle infernal de la vengeance et de la haine ? C’est à vous, mes amis africains, de le décider . Et si vous le décidez, la France sera à vos côtés, comme une amie indéfectible, mais la France ne peut pas vouloir à la place de la jeunesse d’Afrique.

Vous voulez l’unité africaine ? La France le souhaite aussi.

Parce que la France souhaite l’unité de l’Afrique, car l’unité de l’Afrique rendra l’Afrique aux Africains.

Ce que veut faire la France avec l’Afrique, c’est regarder en face les réalités. C’est faire la politique des réalités et non plus la politique des mythes.

Ce que la France veut faire avec l’Afrique, c’est le codéveloppement, c’est-à-dire le développement partagé.

La France veut avec l’Afrique des projets communs, des pôles de compétitivité communs, des universités communes, des laboratoires communs.

Ce que la France veut faire avec l’Afrique, c’est élaborer une stratégie commune dans la mondialisation.

Ce que la France veut faire avec l’Afrique, c’est une politique d’immigration négociée ensemble, décidée ensemble pour que la jeunesse africaine puisse être accueillie en France et dans toute l’Europe avec dignité et avec respect.

Ce que la France veut faire avec l’Afrique, c’est une alliance de la jeunesse française et de la jeunesse africaine pour que le monde de demain soit un monde meilleur.

Ce que veut faire la France avec l’Afrique, c’est préparer l’avènement de l’Eurafrique, ce grand destin commun qui attend l’Europe et l’Afrique.

A ceux qui, en Afrique, regardent avec méfiance ce grand projet de l’Union Méditerranéenne que la France a proposé à tous les pays riverains de la Méditerranée, je veux dire que, dans l’esprit de la France, il ne s’agit nullement de mettre à l’écart l’Afrique, qui s’étend au sud du Sahara mais, qu’au contraire, il s’agit de faire de cette Union le pivot de l’Eurafrique, la première étape du plus grand rêve de paix et de prospérité qu’Européens et Africains sont capables de concevoir ensemble.

Alors, mes chers Amis, alors seulement, l’enfant noir de Camara Laye, à genoux dans le silence de la nuit africaine, saura et comprendra qu’il peut lever la tête et regarder avec confiance l’avenir. Et cet enfant noir de Camara Laye, il sentira réconciliées en lui les deux parts de lui-même. Et il se sentira enfin un homme comme tous les autres hommes de l’humanité.

Je vous remercie. »

Transcription du discours de Dakar, prononcé le 26 Juillet 2007 par Nicolas Sarkozy

Je te l’aurais fait bouffer ton discours de merde, CONNARD! Sale Naboléon!😠😠😠😠😠😠

Pour ce qui est des soutireurs je laisse le soin des représailles et des critiques aux citoyens des pays dont les chefs d’État ont toléré ses broncher l’insulte caractérisée proférée par  pire déjection électorale que la France n’aie jamais porté.

La lutte continue. 🌹🌺

À mon meilleur ennemi.

« A la loupe », N°1 : Nicolas Sarkozy

Une présentation de Sarkozy que vous ne verrez pas dans les TV françaises (vidéo)

Sarkozy aussi… (fixed)

Joyeux anniversaire Nicolas Sarkozy! Heureusement pour lui, il a changé d’avis sur la retraite à 60 ans

Sarkozy à RTL sur les retraites en Mai 2008 « Je n’ai pas de mandat pour réformer »  !!!

Sarkozy bourré au G8

G20 2011 Sarkozy humilié par Obama devant le monde entier

Sarkozy dérape verbalement  à l’OTAN !

Nicolas Sarkozy agressé physiquement..

Nicolas Sarkozy se fait insulter au Salon de l’agriculture

Nicolas Sarkozy oublie qu’il est filmé à la radio

Clash Nicolas Sarkozy – Tibault Baka – à propos des banlieues – Parole de Candidat 12/03/2012

Version courte:
Vifs échanges entre Sarkozy et un habitant de la banlieue

Nicolas Sarkozy rencontre mouvementtée avec les pêcheurs – Archive vidéo INA

Nicolas Sarkozy « les raccailles d’Argenteuil »  – Archive vidéo INA

Nicolas Sarkozy et les banlieues – Archive vidéo INA

Nicolas Sarkozy Kärcher à Barbès   Presidentielles 2012  Kebab Caviar

Sepp Blatter accuse Nicolas Sarkozy d’avoir influencé le choix de la FIFA pour la Coupe du monde au Qatar (ce qui fait bondir le FN)

L’incorrigible Nicolas Sarkozy

Kadhafi explique avoir financé Sarkozy (enregistrement inédit)

Sarkozy n’a décidément honte de rien ! (Kadhafi)

[Eng] Sarkozy The Liar! About Kadhafi (English subtitles)

Pour Berlusconi Sarkozy a lancé la guerre en Libye contre Kadhafi pour le pétrole

Sarkozy Vs Gbagbo: pourquoi la guerre en Côte d’Ivoire?

Un parlementaire de France s’indigne face aux agissements de la France en COTE D’IVOIRE.

« L’homme africain n’est pas rentré dans l’Histoire » – Nicolas Sarkozy

Paille, Lieutenant, Byronn, Straika – Burn Sarko

La lutte continue. 🌹🌺

La différence? 0 souffrance! 🌺🌹 #44

Soupe froide de betterave & ortie ~ Végétalienne ~

Flammekueche ou Tarte Flambée Alsacienne Vegane

Chutney de betteraves aux pommes et gingembre

Une belle mousse !

LES CRÊPES VEGAN

Crème glacée aux graines de chia

Apprenons ENSEMBLE 👋! 🌺🌹

Betterave

La parole au peuple :

Ortie
L’ortie est une plante sauvage couverte de petits poils piquants et urticants. Aussi détestée qu’adorée, c’est une plante super nutritive qu’il faut cueillir avec le respect qu’elle impose!

10 faits troublants sur la viande qui vous enlèveront l’envie d’en manger

La Graine Indocile… vue par ses membres

La Lettre de La Graine

Un petit pas vers le végétarisme, un grand pas pour l’humanité:

Restaurants végans et/ou végétariens

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À venir très bientôt, l’association stévia et corrosol dans deux* recettes diet’éthiques:

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* voire plus si affinités.

Bon appétit les zamours! 🌺🌹

La différence? 0 souffrance! 🌺🌹 #43

Burgers de betterave et quinoa

Salade de carottes et radis chinois au cumin, chips de betterave

Gaspacho de Betterave

Une Recette de Jus Vert Jus d’Epinard Pomme Kiwi

Recette facile : gâteau chocolat et betterave rouge

Apprenons ENSEMBLE 👋! 🌺🌹

4 raisons de boire ce jus vert d’épinard-pomme-kiwi

Se soigner par les plantes ou épices

Un petit pas vers le végétarisme, un grand pas pour l’humanité:

5 bonnes raisons d’adopter la mode vegan

VEGE-VEGAN: TOUT CE QU’IL VOUS FAUT SAVOIR

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À venir très bientôt, l’association stévia et corrosol dans deux* recettes diet’éthiques:

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* voire plus si affinités.

Bon appétit les zamours! 🌺🌹

La Côte d’Ivoire, une colonie française qui ne porte pas son nom.

Une TV russe s’interroge sur la présence Gbagbo à la CPI et fait des révélations sur Ouattara

Mediapart se penche sur le cas Gbagbo (#CPI)

Comment la France (socialiste) a manoeuvré en 2000 pour installer Laurent Gbagbo.

ELECTIONS EN CÔTE D’IVOIRE : POURQUOI LA FRANCE S’EN MÊLE-T-ELLE ? – La chronique de Michel-André

VOICI CE QUI A VALU À GBAGBO LES FOUDRES DE L’ÉLYSÉE.

Pourquoi la France a choisie Ouattara ?

LAURENT GBAGBO: DESPOTE OU ANTI-NEOCOLONIALISTE…    LE VERBE ET LE SANG

Laurent Gbagbo: Despote ou Anti-Néocolonialiste (1/6)

Laurent Gbagbo: Despote ou Anti-Néocolonialiste (2/6)

Laurent Gbagbo: Despote ou Anti-Néocolonialiste (3/6)

Gadji Céli et les Artistes Résistants   LIBÉREZ NOTRE PRÉSIDENT GBAGBO

Allocution du Président Gbagbo au tribunal des Négriers à La Haye (28 fev. 2013)

Le Débat – Gbagbo face à la CPI :Le Clash Entre Toussaint Alain Et Mamadou Touré

Charles Blé Goudé humilie et ridiculise Fatou Bensouda et démontre l’instrumentalisation de la CPI

CPI/ Le Professeur OULAYE Hubert met à nu les mensonges des charges de la Procureure Fatou Bensouda contre Gbagbo

Après les avoir soutenus hier, Jean Ping retourne sa veste et attaque la France, l’ONU et Ouattara

«Pour la vérité et la justice», la crise ivoirienne selon Gbagbo

KEMI SEBA CRACHE LA VERITE SUR GBAGBO, OUATTARA, KADHAFI, BACHAR EL ASSAD; CA DEMENAGE    BRAVO !

Côte d’Ivoire : Concert d’Espoir 2000, quand le nom de Laurent Gbagbo crée l’hystérie.

À trois mois du procès de Laurent Gbagbo, les occidentaux perpétuent la vieille stratégie de division.

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé soupçonné d’avoir trahi Laurent Gbagbo

L’avenir de la Côte d’Ivoire se jouera sur deux fronts. D’une part les élections présidentielles du 25 Octobre 2015, et le procès de Laurent Gbagbo devant la CPI qui s’ouvrira le 10 Novembre prochain.

Pascal Affi N’Guessan sera la candidat du parti de Laurent Gbagbo

Urgent Urgent Urgent/ Bombardement de Gbagbo – Choï, l’ex-SG de l’ONUCI, passe enfin aux aveux : « Il y avait des espions dans la résidence présidentielle prêts à piéger Gbagbo » (28/08)

Urgent Urgent Urgent/ Choï avoue enfin le bombardement de Gbagbo par Licorne en 2011: « C’est la Licorne qui a bombardé le Palais du Président Laurent Gbagbo » (28/08)

Des signes avant-coureur qui enlèvent tout suspens mais sait-on jamais…

Affaire Gbagbo – Panique à la CPI après l’acquittement de militaires en Côte d’Ivoire – : Les juges chargés de juger Gbagbo changés

France-Côte d’Ivoire : ce que Hollande et Ouattara se sont dit

Procès Simone Gbagbo : un verdict sous influence ? – #DébatF24

28/01/2016 Reprise du procès à charge d’un leader africain loin des siens.
Procès Gbagbo : Laurent Gbagbo plaide non coupable de crimes contre l’humanité – CÔTE D’IVOIRE

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Le procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre Charles Blé Goudé s’ouvre jeudi devant la Cour pénale internationale (CPI). Pour la première fois, un ex-chef d’État africain est appelé à répondre de ses actes à La Haye.

En savoir plus : http://f24.my/207dECQ

La lutte continue. 🌹🌺

On est ENSEMBLE 👋 avec la Dominique. Nou ANSANM 👋 épi la dominik.

La tempête Erika ravage la petite île de la Dominique

Aviso de ciclón tropical número 8 de la tormenta Erika

Erika s’attaque à Hispaniola
http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/images/2015/08/29/08669f587f75111d047419f84b432bfa_680x405p.png

La tempête tropicale Erika dévaste les Caraïbes, laissant mort et la destruction

Erika, tempête meurtrière, frappe les Antilles
Quatre jours après la tempête tropicale Danny, Erika touche à son tour les Antilles françaises. Alors que les intempéries ont été particulièrement violentes sur l’île de la Dominique, les inondations et les glissements de terrain ont déjà fait des dizaines de morts, et plusieurs personnes sont toujours portées disparues.

La tempête Erika se dirige vers Cuba, 20 morts sur l’île de la Dominique

Tempête: Erika faiblit au dessus de Cuba, la Dominique ravagée
 » La tempête tropicale Erika, qui a fait 20 morts cette semaine sur la petite île de la Dominique, déversait ses pluies samedi sur Cuba mais commençait à perdre de la vigueur.
Après son passage au-dessus de l’île d’Hispaniola (Haïti et République dominicaine) vendredi, Erika a gagné samedi matin la région orientale de Cuba, où elle a provoqué des pluies abondantes mais avec des vents ne dépassant pas les 55 km/h, a indiqué le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).
Les météorologues prévoient qu’Erika continue de s’affaiblir et redevienne une dépression tropicale dans la journée, sous l’effet des basses pressions.
Le NHC a d’ailleurs annoncé à 13H30 GMT dans un bulletin spécial la levée de « toutes les alertes côtières ».
A Cuba, si les autorités de l’île ont maintenu l’alerte dans certaines de ses régions du Sud-Est, l’agence de presse locale Prensa Latina a précisé que « ces pluies, parfois intenses (…) sont favorablement accueillies du fait de la forte sécheresse qui sévit dans la région depuis la fin de l’année dernière », la pire depuis plus d’un siècle.
Les pluies doivent progresser dans la journée vers le centre du pays et devraient également toucher les Bahamas, situées plus au nord, selon le NHC.
La Floride (sud-est des Etats-Unis), craignant son arrivée lundi sur sa côte ouest, avait déclaré l’état d’urgence pour s’y préparer, au moment où la Nouvelle-Orléans commémore samedi les 10 ans de l’ouragan Katrina, qui avait fait plus de 1.800 victimes.
La Dominique ravagée
Les pluies d’Erika ont provoqué cette semaine des inondations et des torrents de boue meurtriers sur la petite île antillaise de la Dominique, où « au moins 20 concitoyens sont morts et certains sont portés disparus », a annoncé vendredi soir le Premier ministre, Roosevelt Skerrit.
« Les dégâts que j’ai vus aujourd’hui (vendredi), je le crains, peuvent avoir renvoyé notre processus de développement d’une vingtaine d’années en arrière », a dit M. Skerrit lors d’une allocution, notant que « le plus préoccupant, toutefois, est la perte de vies humaines ».
Il a précisé que des infrastructures clés étaient touchées, et que « des centaines de maisons de tout le pays ont été détruites ou sont devenues trop instables pour être occupées ».
« J’ai évalué les dommages toute la journée. L’étendue de la dévastation est monumentale », selon lui. « C’est bien pire que ce qui était attendu ».
Avant l’allocution du Premier ministre, le ministre des Travaux publics et des ports, Ian Pinard, avait avancé le chiffre de 25 morts sur cette île de 72.000 habitants.
M. Pinard a également évoqué des dommages importants sur les infrastructures, y compris le principal aéroport.
La Chine a annoncé samedi une aide humanitaire d’urgence de 300.000 dollars pour la Dominique.
– Soulagement en Haïti –
Comme la République dominicaine, Haïti n’a enregistré que des dégâts mineurs durant le passage de la tempête, malgré de fortes pluies et des inondations. Un soulagement dans ce pays où plus de 60.000 personnes vivent encore dans des abris d’urgence autour de la capitale après le terrible séisme de 2010 qui a tué plus de 250.000 personnes.
Samedi matin, le gouvernement a revu à la baisse son bilan partiel, passant de trois à deux blessés.
« Une mère et son enfant ont été blessés lors de l’effondrement de leur logement » dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et « ils ont été hospitalisés dans la soirée de vendredi », a précisé Rotchild François-Junior, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement.
Les fortes pluies et quelques rafales de vents qui se sont abattues sur Haïti vendredi en début de soirée et au cours de la nuit ont causé quelques inondations notamment dans le sud-est du pays. Le ministère de l’agriculture promet d’aider les agriculteurs dont les bananeraies ont été inondées dans cette région.
L’espace aérien haïtien, qui avait été fermé vendredi soir, a rouvert samedi matin mais les autorités ont maintenu l’interdiction de la circulation maritime pour les embarcations de petite taille, la mer étant encore agitée sur les côtes haïtiennes.
Erika s’était auparavant abattue vendredi sur la République dominicaine sans causer de dégâts majeurs. Les autorités avaient fermé les écoles et prié les bateaux de rester à quai.
Les dommages sont également restés modérés à Porto Rico, un territoire associé aux Etats-Unis. Quelque 150.000 foyers y ont été privés d’électricité mais « nous revenons à la normale », a affirmé à la presse son gouverneur Alejandro Garcia Padilla. »

La tempête Erika atteint Haïti, au moins 20 morts à la Dominique
« Au vu des dégâts, l’Organisation des États américains a proposé son aide à l’ancienne colonie britannique. »

Erika rince la Guadeloupe et dévaste la Dominique

Buildings collapse as tropical storm Erika causes floods in Dominica

Tempête Erika : Mobilisation des Outre-mer
La ministre des Outre-mer, Georges Pau-Langevin, tient à apporter son soutien à l’ensemble des citoyens de la Guadeloupe, de la Martinique, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, victimes du passage de la tempête tropicale Erika. La tempête a touché les côtes avec des fortes précipitations, des orages et des rafales de vent. La Guadeloupe a subi des dégâts matériels mais aucun blessé n’est à déplorer.

George Pau-Langevin tient à saluer la population pour la prudence dont elle a fait preuve face à cette catastrophe naturelle.

Dans la soirée du 27 août 2015, la ministre a pris l’attache de la préfecture de la Martinique pour formuler une demande pour qu’un hélicoptère puisse porter assistance à la Dominique, durement éprouvée par la tempête.

Les autorités françaises étaient présentes pour aider les autorités dominiquaises à évaluer les dégâts. Une reconnaissance aérienne, effectuée avec le Dragon 972, a permis d’évaluer la situation des zones sinistrées, de prendre contact avec les autorités locales et de procéder à l’acheminement d’équipes de secours médical dominiquaise sur les lieux inaccessibles.

La partie sud de l’île de la Dominique a été sévèrement atteinte. Un premier bilan confirme le décès de quatre personnes, de plusieurs disparus et le constat de lourds dégâts matériels. La ministre présente ses condoléances aux familles et s’associe aux pensées de toutes les victimes touchées par la catastrophe. La ministre se tient informée heure par heure de l’évolution de la situation.

Le préfet de Martinique envoie une mission aérienne de reconnaissance et d’évaluation en Dominique

Dominique : la solidarité guadeloupéenne s’organise

Après les ravages d’Érika, la Dominique, très durement éprouvée, a lancé un appel à l’aide. En Guadeloupe, plusieurs initiatives sont en cours de finalisation.
Le comité « Solidarité Guadeloupe/Dominique » réunit le Coreca(1), l’association Roseline et l’association des Dominiquais de Guadeloupe, avec le soutien Consulat de la Dominique en Guadeloupe. Il a lancé un appel aux collectivités aux associations et à la population, pour une vaste opération de solidarité avec l’île voisine sinistrée.
Une collecte de denrées s’organise. Chaque Guadeloupéen sait de quoi nos voisins peuvent avoir besoin aujourd’hui, alors que s’annonce la saison la plus humide. L’eau potable, évidemment, est essentielle. Mais les Dominiquais sinistrés auront également besoin de bâches, bougies, conserves… Les dons peuvent être apportés à Pointe-à-Pitre, au Consulat de la Dominique (rue Delgrès) et à la Maison de la Citoyenneté ( rue Mortenol) dès lundi. ?Côté collectivités, on apprend que des élus des conseils régional et départemental s’apprêtent se rendre en Dominique ce week-end. Une barge de grande capacité a été mise à disposition par l’entreprise Gaddarkhan dont on connaît les liens professionnels avec l’île voisine. Des véhicules lourds et des engins de déblaiement composent l’essentiel du chargement.
La Plateforme d’intervention Régionale Amérique Caraïbe (PIRAC) de la Croix Rouge, basée en Guadeloupe, prépare une mission d’évaluation, qui gagnera la Dominique ce dimanche. Cette mission comptera des spécialistes de l’habitat et de la distribution en eau.

(1)Association Contact Recherches Caraïbes

La Collectivité Régionale de Martinique se mobilise
Le conseil régional de la Martinique réactive le dispositif « Solidarité Caraïbe » afin d’être en mesure d’intervenir dans toute opération de solidarité en cas de besoin.
L’opération est pilotée par le Cabinet du Président Letchimy. Pour tout contact en ce sens, merci de contacter Catherine Aurore  par mail, catherine.aurore@region-martinique.mq ou par téléphone au 0696 35 85 21

Un container à disposition à la Région
La Région Martinique a lancé le dispositif Solidarité Caraïbe hier, en soutien à la Croix Rouge Française. Installé sur l’esplanade du conseil régional, un container de 42 pieds permettra la réception de tous les dons aujourd’hui à partir de midi. « Des contacts sont en cours avec la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthelemy, et la Guyane afin de mobiliser le plus grand nombre autour de cette grande cause », indiquait hier la Région. Un contact est également établi avec le ministère de la gestion des risques de la Dominique pour faire remonter les besoins d’urgence : eau potable, aliments secs, médicaments, groupes électrogènes, moyens de transport pneumatiques, bottes et casques.

Réseau créolophone de solidarité
Un « réseau créolophone solidaire, sur la base d’un sursaut citoyen » a vu le jour hier, afin de venir « en aide aux amis, frères et sœurs de la Dominique », a indiqué l’une des instigatrices dans un communiqué. Au départ de Sainte-Anne, une fourgonette prêtée par un chef d’entreprise a servi de navette pour acheminer les denrées vers le Prêcheur où les marins-pêcheurs de la zone doivent se chargent de les transporter vers la Dominique. Bains de bouche, couches, lingettes, produits d alimentation (secs), produits d’entretien, lotions anti-moustiques et vêtements sont sollicités. L’opération et les points de collecte devraient se renouveler aujourd’hui.
√ Pour tout contact : 0696.20.09.73, 0696.06.24.94

Photos et vidéo des premiers secours martiniquais à la Dominique

Les martiniquais donnent généreusement pour la Dominique.

« La situation est apocalyptique à la Dominique »

La lutte continue. 🌹🌺

La différence? 0 souffrance! 🌺🌹 #42

 Lasagnes végétales aux poireaux, tomates et soja

L’ENSOLEILLÉ : SMOOTHIE ABRICOT PRUNEAU

Salade de quinoa, grenade et pomme Granny

 
Nouilles Crues à la Thaï

Glace goût « chaï latte »

Apprenons ENSEMBLE 👋! 🌺🌹

 LA DÉSHYDRATATION ÇA CONSERVE !

Découverte montréalaise sur la maladie d’Alzheimer

Un petit pas vers le végétarisme, un grand pas pour l’humanité:

 David 50 ans, sportif de haut niveau,Végétarien depuis 16 ans,à tendance frugivore depuis 2 ans

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À venir très bientôt, l’association stévia et corrosol dans deux* recettes diet’éthiques:

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* voire plus si affinités.

Bon appétit les zamours! 🌺🌹

La lutte continue. 🌹🌺