« Édith Lefel est née à Cayenne le 17 novembre 1963, de mère guyanaise et de père martiniquais. Elle passe les trois premières années de sa vie en Guyane avant de suivre ses parents en Martinique. Elle grandit à la Martinique, puis à l’âge de 14 ans, elle vient en métropole, en région parisienne. Sa carrière commence en 1984, quand elle part en tournée dans la Caraïbe. En 1987, elle travaille avec le groupe malavoi, qui l’invite au Zénith de Paris. Elle enregistre en 1988 son premier album, La Klé,
en 1992 le deuxième, Mèsi.
En 1996, Édith Lefel édite son troisième album, Rendez-vous,
et chante à l’Olympia.
Édith Lefel a une relation très passionnelle avec le chanteur, auteur, compositeur Ronald Rubinel qui lui composa de nombreuses chansons. Elle a deux enfants (des jumeaux nommés Chris et Matthieu) avec lui.
Elle meurt à Dreux d’un malaise cardiaque le 20 janvier 2003. Elle repose au cimetière du Père-Lachaise
à Paris que son âme repose en paix. »
Ronald Rubinel – Je m’Edith Hommage à Edith Lefel ( zouk 2003)
« Les personnes d’ascendance africaine sont parmi les plus touchées par le racisme. Trop souvent, elles font face au déni des droits fondamentaux tels que l’accès aux services de santé de qualité et à l’éducation. » BAN KI-MOON Secrétaire général de l’ONU Une décennie internationale des personnes d’ascendance africaine
Euzhan Palcy, née le 13 janvier 1958 en Martinique, est la première réalisatrice noire produite par un studio de Hollywood (Metro Goldwyn Mayer), la seule femme qui ait dirigé Marlon Brando.
« Pour toutes les rues Cases-Nègres du monde… »
Le film débute à Rivière-Salée du Nord, un village d’ouvriers agricoles du Gouvernorat de Martinique, en août 1930. Il met en scène le combat d’une grand-mère, M’man Tine, afin que son petit-fils José, qu’elle élève seule, jouisse d’une bonne éducation et d’une instruction lui permettant de devenir fonctionnaire et, ainsi, lui éviter de travailler sa vie durant dans les champs de cannes à sucre. José est initié à la tradition et aux cultes des anciens par son ami Médouze, le vieux sage du village. Monsieur Roc l’instituteur sera un soutien constant pour le jeune garçon…
rue case-nègre générique début et fin (Malavoi).
Cannes 2011 Euzhan Palcy : « Mon film c’est la haine du colonialisme »
rue cases nègres
✔ Une saison blanche et sèche (1989)
L’adaptation du célèbre roman Une saison blanche et sèche d’André Brink qui va faire connaître la jeune réalisatrice sur la scène internationale, en 1989.
Palcy raconta lors d’une conférence sur l’adaptation cinématographique l’aventure et l’engagement qu’avaient représenté la réalisation de ce film. Compte tenu de la situation politique de l’Afrique du Sud à l’époque, l’ensemble du tournage fut réalisé en incognito. Elle expliqua également son entretien avec Brink sur l’élaboration d’un scénario qu’elle voulait autonome, car s’il s’agit d’une adaptation, le film demeure indubitablement une oeuvre à part entière.
Soucieuse de la représentation des communautés noires au cinéma, elle insista pour que les habitants de Soweto du roman soient interprétés par des autochtones, et non par des acteurs afro-américains comme il était coutume de faire.
Consciente de son statut de femme noire au sein de l’industrie hollywoodienne, Palcy nous confiera que certains de ses projets visant à amener une réelle diversité à l’écran, sont encore dans les tiroirs de certains studios à l’heure actuelle. Ayant été témoin des rôles caricaturaux ou secondaires accordés aux acteurs et actrices noirs jusque dans les années 80 et 90, c’est un engagement dont elle se sent responsable encore aujourd’hui; ce même engagement qui convainquit Marlon Brando de jouer dans Une saison blanche et sèche, lui qui était pourtant à la retraite et avait publiquement annoncé qu’il se retirait du cinéma…
First scenes A Dry White Seasons mkv
A dry white season (spreekbeurt)
Last scenes A Dry White Season mkv
Chapeau l’artiste! EUZHAN PALCY @ MIX TA RACE / 10 MAI AU DIVAN DU MONDE